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La précarité énergétique estivale : Le décryptage de Cool Roof

La précarité énergétique estivale : Cool Roof vous explique.

Cool Roof décrypte : la précarité énergétique estivale

Qu’est-ce que la précarité énergétique ?

Le cercle vicieux de la précarité énergétique, aggravé par le dérèglement climatique. Cool Roof décrypte pour vous ce phénomène.

Avec l’accroissement de la précarité socio-économique, la mauvaise qualité énergétique de millions de logements ainsi que l’augmentation des coûts de l’énergie et du logement, de plus en plus de ménages n’ont pas les moyens de se chauffer correctement. Selon le dernier baromètre du Médiateur national de l’Energie120% des Français déclarent avoir souffert du froid dans leur logement, et ce en raison :

  • Soit d’une mauvaise isolation,
  • Soit d’un hiver rigoureux,
  • Soit de moyens financiers insuffisants. 

 

Pour consacrer ce phénomène, la loi Grenelle II du 12 Juillet 2010 le définit comme suit : « Est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat ».

Souvent associée au froid et à la difficulté de se chauffer en hiver, la précarité énergétique relève également d’une difficulté à rafraîchir son logement l’été.

Pourquoi Cool Roof se focalise sur la précarité énergétique dite « estivale » ?

La climatisation et le transport : Deux dimensions sous-estimées de la précarité énergétique

Dans le contexte de la crise sanitaire, l’Institut Jacques Delors a mené une étude visant à offrir un aperçu de la précarité énergétique dans l’Union européenne, et de la manière dont les Etats membres de l’UE traitent cette question.

Ce travail a notamment permis de mettre en avant 2 dimensions sous-estimées de la précarité énergétique : la climatisation et le transport. Avec le dérèglement climatique, et par conséquent l’intensification des vagues de chaleur, la demande de climatisation augmente de plus en plus, et ce même dans les zones au climat tempéré. A l’échelle de l’Europe, bien que les hivers soient plus rigoureux en Europe du Nord, il apparaît que c’est en Europe du Sud que la précarité énergétique est la plus importante.

Un fracture énergétique entre le Nord et le Sud de l'Europe

Et pour cause ! Les tarifs élevés de l’électricité et de gaz, la pauvreté ainsi que les mauvaises performances énergétiques des logements sont autant de raisons qui expliquent ce phénomène. En effet, dans les pays aux hivers doux – où les bâtiments n’ont pas été conçus pour des hivers froids et dont l’efficacité énergétique est faible – la situation est souvent inconfortable pour les habitants, voire invivable en cas d’épisodes de températures extrêmes, y compris en été. Certains chercheurs parlent dès lors de « fracture énergétique », géographique et sociale entre le Nord et le Sud de l’Europe.

Tout comme pour la précarité énergétique hivernale, celle de l’été touche en particulier les populations défavorisées. C’est d’ailleurs ce que note l’Institut Jacques Delors dans l’un de ses rapports1 : en raison de leurs faibles revenus, ces personnes ont plus de risques de se retrouver dans des îlots de chaleur urbains, et d’avoir des logements mal isolés qui laissent entrer la chaleur.

Comment remédier durablement à la précarité énergétique estivale ? Des technologies passives à la rescousse

Les vagues de fortes chaleurs étant de plus en plus fréquentes, nombreux sont les particuliers à chercher des solutions pour rafraîchir leur habitat. Très vite, il apparaît que ces derniers se tournent vers des appareils de climatisation. Or, comme expliqué dans l’article « Canicule : stoppons la course aux climatiseurs individuels » écrit par le réseau CLER, ces appareils sont à la fois gourmands en électricité et sources de chaleur puisque pour générer du froid, les climatiseurs rejettent de l’air chaud, ce qui réchauffe davantage l’atmosphère et participe à la formation d’îlots de chaleur urbains.

Si la climatisation ne semble donc pas être LA bonne solution, d’autres, en revanche, peuvent permettre de réduire efficacement la chaleur dans son logement, tout en préservant la planète :

  • La végétalisation des toitures et/ou des façades,
  • Le géocooling,
  • Et… le cool roofing bien sûr !

Cool Roof et ses solutions simples, sobres et efficaces contre la précarité énergétique d’été

Chez Cool Roof, nous proposons des solutions concrètes, abordables et durables pour permettre au plus grand nombre de rafraîchir les bâtiments, et donc les villes, dans une logique low-tech et de justice sociale

Depuis la création de l’entreprise, notre Pôle ESS-Solidarités travaille à l’accessibilité de la technologie du cool roofing, afin d’offrir une alternative de rafraîchissement passif sans discrimination de revenus. 

Cela se concrétise, notamment, par la mise à disposition d’une formule « open source » de cool roofing, similaire au produit phare de l’entreprise, pour que chacun.e puisse concevoir son propre Cool Roof ! Pour en savoir plus sur cette initiative, rejoignez-nous sur le groupe Facebook Cool Makers

Pour en savoir plus

Sources

1. « Baromètre Energie-Info 2021 : l’énergie au cœur des préoccupations des Français », Le médiateur national de l’énergie, 12/10/2021.

2. E. Magdalinski, M. Delair, T. Pellerin-Carlin, Institut Jacques Delors, Policy Paper n°259, février 2021.

Nos décryptages

Cool Roof s’attelle à décrypter pour vous les phénomènes environnementaux, économiques et sociaux que le dérèglement climatique affecte le plus fortement. Lisez nos articles « Le Cool Roof expliqué » pour en savoir plus nos solutions de s’adapter justement et durablement au dérèglement climatique.

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